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Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/113

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sieur qui a une conjonctivite et deux dames âgées sont rangés en cercle et parlent en laissant de petits silences dans la suite pénible des conversations.

Je referme la porte ; j’embrasse Louisa qui a les mains embarrassées d’un broc et d’un baquet de zinc.

J’allume une cigarette qui traîne sur ma table parmi des horaires de trains, des livres, des paires de gants, des cravates et des brosses à habit.

Je demande à Louisa qui revient avec les ustensiles de toilette ruisselants d’eau :

— Qui habite l’étage au-dessus ? On a fait un vacarme épouvantable sur ma tête tout le jour !

— Ce sont des enfants qui jouent…

— C’est assommant…