Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/168

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Je pense : Resey est derrière l’ombre grise, ce ne peut être la mort qui nous sépare, mais seulement mon regard endormi, les amandiers et le jet d’eau !

Mon imagination écarte deux branches : Je vois une figure pâle qui s’évanouit dans une pluie de feuilles…

Je bats encore la vitre… La vitre ne chante plus, la vitre pleure et il n’y a plus l’accord du taon.

— On vient de sonner ! maman, va vite !

— Ce doit être la bonne.

— Alors ?

— …

— Maman qu’est-ce que c’est ?

— …

— On m’a prié de dire à Madame que mademoiselle Resey était morte…