Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/40

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

il a fallu que j’aille tout de suite… vous comprenez ?… L’iris avait déjà perdu sa couleur. C’est comme un empoisonnement de tout l’organe si l’on n’arrive à temps et l’ablation deviendrait obligatoire.

— Et… ?

— Et nous sommes arrivés heureusement, mais non sans peine. L’éclat s’était logé dans la chambre antérieure ; j’ai soulevé le lambeau cornéen, tandis que mon aide présentait un aimant, et le métal a suivi assez docile.

Simplement, il m’a conté l’histoire, le petit drame ; puis, après un instant qui m’a paru un soupir, une plainte à l’humanité, il m’a demandé de mes nouvelles, comment j’avais passé la journée.