Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/56

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

tant je me trouve infiniment bien, infiniment ému sous ses voûtes, desquelles semble tomber de la douceur, parmi ces femmes égrenant un chapelet, en face de l’autel de marbre sur lequel la flamme des cierges vacille.

Est-ce bien moi ?

Je voudrais que l’office ne fût jamais fini, continuer à voguer de toutes les voiles de mon âme neuve dans ce vague enlisant où je me perds.

Quelque chose me dit qu’à la même heure Resey est à l’église, et c’est peut-être par communion de pensée que je reste ici.

Rien ne me sert de m’être débattu dans cet amour… J’y reviens sans cesse… Je me suis persuadé que c’était une lâcheté, que je n’avais