Page:Sicard - La Mort des Yeux, 1907.djvu/82

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Elle est originale, fatigante et triste. Elle commence sur la place du Vieux-Marché ; des escaliers de bois, couverts, grimpent dans l’entre-deux grisaille des maisons ouvrières, étroites et basses, aux volets pleins plantés dans des gonds rouillés. Aux rampes vermoulues des balcons grimpent des tiges de géraniums falots et, à des plein-pieds, des ruelles sales, pavées de gros cailloux prennent naissance, tandis que les immeubles lézardés — ceux des coins — abritent des filles.

Des marmots grouillent qui cherchent les pentes et glissent dans l’intervalle des passages où l’on heurte les résidus des baquets renversés.

Mais, là-haut, sur le plateau aux terrasses mortes, il y a ce grand poids