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II
Par l’allée des cyprès, silencieuse et droite,
Qui mène au balcon dépouillé,
J’ai marché lentement dans la nuit qui miroite
Et je n’ai pas su la fouiller.
Pouvais-je devenir comme un voleur d’étoiles
Au milieu d’un si bel accueil
Et pouvais-je, d’un coup, gonfler toutes mes voiles
Alors que j’étais sur le seuil