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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/161

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XV


J’ai vu, dans mon jardin, la reine provençale.
            L’automne harmonieux
Caressait de clarté son cœur et ses mains pâles,
            Sa tendresse et ses yeux.

Des rayons de soleil dansaient comme des pages
            Autour des trois coussins
Contre la soie desquels s’effondrait son visage
            Si chèrement humain.