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Page:Sicard - Le Jardin du Silence et la Ville du Roy, 1913.djvu/76

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            Tellement saoûles, ô bouvier
            Du Victor Hugo magnifique,
            Qu’il faudrait que tous tes rosiers
            Au lieu de m’embaumer me piquent.

            Ô mon ami, il n’est en moi
            Que des buis et des amulettes.
            Comment grefferas-tu ma voix
            Sur le laurier de tes poètes ?

            Je suis devant tes yeux levants
            Écartelé par deux antennes.
            Ô ma paresse et ton divan !
            Ô mon vain courage et ta plaine !