Page:Sicard - Le Laurier Noir, 1917.djvu/85

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Ce poids d’éternité, de deuil et de vaillance
Ne pouvait-il suffire aux balances de Dieu ?
Fallait-il, Verhaeren, parfaire l’abondance
En mêlant votre vie aux combats furieux ?

Vous n’êtes plus. L’enfer des machines humaines,
Comme dans la tranchée, a broyé votre corps
Et la nuit qui laboure et repeuple la plaine
Ne laisse aux souvenirs que leurs étoiles d’or.