Page:Sicard - Le Laurier Noir, 1917.djvu/95

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Haletait dans le port ; la Méditerranée,
Frémissante et sacrée ouvrait votre tombeau.
Vous ne reviendrez pas dans la Cité des eaux
Et du silence où ce printemps ose renaître
Et, malgré les tourments qui divisent mon être,
Je tarirai mes pleurs, sachant que vous voulez
Que ce ciel reste pur sur nos cœurs désolés.