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PLAINTES SUR DES CITÉS

DE L’ÎLE DE FRANCE


Quel est votre destin, cités provinciales
Dont j’ai connu la douce et fervente langueur ?
Où sont vos carillons ? où sont vos cathédrales
Dont l’éclat des vitraux s’est joué sur mon cœur ?

De mon affection si proche et si lointaine
Je vous porte le plus humain des souvenirs.
J’allie à vos douleurs le tourment de ma peine,
En votre ombre c’est moi qu’on vient ensevelir.