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Trente netskés, l’un plus fin que l’autre, pour 80 francs.

Le jour suivant, tous les marchands et brocanteurs de la ville savaient notre arrivée et dès le matin, il y avait foule devant la maison. L’un apportait des ivoires, l’autre des peintures, celui-ci des paquets de foukousas, celui-là avait amené des charrettes pleines de bronze. Dès lors, nous prîmes la résolution d’acheter chez nous chaque jour, jusqu’au déjeuner, et de sortir ensuite pour voir les marchands chez eux.

Deux cents ivoires sculptés, plus de trois cents foukousas, furent le produit de notre premier achat à la maison et parmi ces morceaux d’étoffe brodés que nous ne payâmes jamais plus de 25 francs pièce, se trouvait le plus étonnant comme réussite que j’aie jamais vu. Il représentait des pigeons sur fond de satin noir. Je m’étais promis de ne jamais m’en dé-