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XII


Je ne sais plus ce qui se passa ensuite durant un certain temps ; quand je repris mes sens, j’étais couché sur le lit de mon père, et celui-ci, installé dans un fauteuil, avait la tête rejetée en arrière, le visage pâle et les yeux fermés. Les volets étaient clos ; sur la table brûlaient des bougies, et seul le tic-tac d’un balancier d’horloge rompait le silence profond. Je regardai longtemps le plafond et rassemblai paresseusement mes idées ; je voulus remuer, mais la tête me fit très mal. Cette douleur réveilla mes sou-