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Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/137

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LE LIVRE DE LA POUSTA.

moi, son seigneur ! Je ne puis supporter plus longtemps cette vue. Je sors. Ceux de sa famille sont inquiets ; ils veulent l’excuser par de sots prétextes, mais les paroles leur restent dans la gorge, ils balbutient. Je ne les écoute même pas. Au moment où j’ouvre la porte, se fait entendre un nouveau bruit. C’est István qui vient de lancer son verre contre le dernier carreau de la csárda.

Qu’allait-il advenir ? Je résolus d’attendre.

Le lendemain matin, il n’était pas encore rentré. De toute la journée, on ne le vit pas. Ce n’est que le surlendemain qu’il reparut. Le matin, à mon coup de sonnette, il entra dans ma chambre comme si rien ne se fût passé. Un moment, il eut vers moi un regard de bravade, mais comme, sans trop savoir pourquoi, je ne