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Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/208

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CE QUE FEMME PEUT


András Anyos et sa femme Éva, assis devant leur maison, regardaient leurs enfants patauger dans la mare.

Le père se reposait, respirant à pleins poumons l’air qui donne la force. La moisson devait commencer le lendemain et jusqu’à l’Assomption il ne chômerait pas. C’était un homme grand, osseux, aux traits fortement prononcés, la tête dans les épaules, presque sans nuque.