Cette page n’a pas encore été corrigée
212
LE LIVRE DE LA POUSTA.
— Dieu te punira d’avoir brisé ma vie.
— Dieu me bénira, parce que j’ai fait pénitence.
— C’est Julcsa qui parle selon le Seigneur et non pas toi, dit Éva en sortant de la maison, un grand châle sur les épaules, la tête dans un foulard, prête à partir.
— Tu t’en vas ? Tu me quittes ? Tu emportes ma fille ? implora András, comme pétrifié sur son siège.
— Je m’en vais et j’emporte ma fille ; je vais avec toi, Julcsa, pour te réconcilier avec ton seigneur ; mais j’emmène aussi le mien pour donner plus de poids à ma démarche.
Et elle s’appuya tendrement contre son époux.