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LE LIVRE DE LA POUSTA.

Déjà l’étoile du soir pointe sur le firmament et des feux de bergers s’allument à tous les coins de l’horizon.

Et un susurrement persiste, léger et triste…

Des pas lourds interrompent soudain ce religieux silence. Un homme se rend en toute hâte à la tanya voisine. Un grand malheur vient d’y arriver. Il revient de Szarvas où il est allé mander un prêtre.

Toute une famille, cinq personnes se meurent. On ne sait pas ce qu’elles ont. Elles vomissent aussitôt tout ce qu’on leur fait prendre.

Vite nous rejoignons ma voiture et nous galopons en ligne droite dans la direction qu’il indique.

Le terrain est inégal, les ravines par-