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Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/76

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LA CONVERSION DE ZSUZSI ZANA.

relever. Mais subitement elle avait sursauté. Son gaillard de la grande ferme avait dû décamper au plus vite, tant elle s’était montrée furieuse de le voir encore là. Elle avait aussitôt dépêché la petite servante chez les Gyulay, la chargeant de dire « à son compère Adam » qu’elle l’attendait avec impatience.

Ensuite elle s’était mise pour la première fois depuis tant d’années à faire le ménage.

Et elle fredonnait, chantonnait, tout en travaillant :

« Ce soir j’attends mon chéri à souper… »

Quand elle eut fait reluire toute la pièce, elle lava le plancher. Elle ôta de la lucarne du grenier la faux et les copeaux, congédia les tsiganes.

Et maintenant elle se demande si elle