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Page:Sigismond de Justh Le livre de la Pousta 1892.djvu/90

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DAMNÉ


Vers la fin d’août, les vapeurs des premières nuits brumeuses enveloppent la pousta. Les nuages du firmament infini embrassent l’infini du sol. Il fait chaud, pourtant, et l’humidité de l’atmosphère charrie au loin les moindres sons qui se confondent en une musique muette et plaintive.

Par moments on entend le roucoulement d’un tourtereau. D’où peut venir ce bruit à une heure si tardive ?