Page:Signoret - La Souffrance des eaux, 1899.djvu/46

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La proue est un massif de roses ; sur la poupe Ces hommes qui portaient dans leurs cœurs le destin Mangèrent, le soleil se coucha dans leur coupe, Le sommeil les raidit sculptés sur le festin.

Seul le pilote veille et Diane éclatante Dont le beau char d’argent fend les nocturnes airs Guide, étendant sur eux sa torche palpitante, L’équipage endormi qui flotte sur les mers.