plement une vieille canaille et une vieille bête. Mais on gagne toujours quelque chose à débiner le gouvernement.
III
Donc, il y a quinze jours à peine, on expérimentait un nouveau canon dû à ses veilles. Ce canon devait porter si loin qu’il eût permis aux artilleurs de Calais d’incommoder sérieusement les côtes de la Grande-Bretagne. Tout un état-major avait été convoqué à Brest, pour l’examen de cet engin auquel Le Kelpudubec se proposait de donner son nom. Lui-même assistait, bien entendu, à l’épreuve et comptait sur son succès pour décider Damoiselle Yolande de la Grenouillère, veuve La Rondeur de Montfessier, personne très opulente, à unir légalement ses débris aux siens. C’était donc une séance solennelle et, le temps étant un peu gros, on choisit deux matelots expérimentés, Lohic et Nicolas, pour monter la yole qui devait aller