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Page:Silvestre - Histoires gaies, 1895.djvu/117

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PLEINE LUNE


— Je vous dis que c’est du phosphore. Le phosphore seul est lumineux la nuit. Sacrédié, je sais cela, je suppose, puisque j’ai eu un oncle pharmacien. C’est même charmant, ce liquide qui ne s’éclaire que dans l’ombre ; un camarade se marie : vous vous glissez dans la chambre nuptiale et, avec cette encre d’un nouveau genre, vous écrivez sur la porte intérieure et de façon qu’il le puisse lire de son lit : « Tu seras cocu ! » Et ça se réalise toujours.

— On vous avait donc fait cette plaisanterie, mon ami ? demanda respectueusement la commandante.