Page:Silvestre - Histoires gaies, 1895.djvu/96

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L’ÉCHO DU BONHEUR


Et, comme il me regardait d’un air fort satisfait de soi-même, en humant voluptueusement son ample vermouth :

— Mon ami Roubichou, lui dis-je, votre conte est tout simplement un des plus cochonnets que j’ai jamais ouïs, même à Toulouse, et en me disant que vous me l’offriez pour en égayer mes lecteurs ordinaires, vous êtes tout simplement accouché d’une impertinence. N’avez-vous donc pas remarqué, je vous prie, que nous sommes devenus gens sérieux et préoccupés de grave langage ? Moi-même, qui ne suis pas cependant un docteur, c’est tout au plus si j’ose, de temps