aux yeux d’autrui, à quoi vous ne pouvez certainement arriver qu’en associant à vos vues quelque modèle humain plus parfait que vous-même. Et si, au lieu de le chercher, vous vous contentez des bestiales félicités que donne toute femelle, vous mériteriez infiniment plus d’être un porc que d’avoir été conçu à l’image d’un Dieu.
Car c’est par votre faute que la noblesse des types disparaît de ce monde et que la laideur des générations nouvelles, comme une mer qui rompt ses digues, vient battre les pieds triomphants mais meurtris de l’antique vision grecque. Par vous, les nez vont s’aplatissant, les fronts s’abaissant, les yeux se rapetissant et les bouches s’agrandissant, si bien que de la belle harmonie des visages d’Apollon et de Vénus il ne reste que de grossières caricatures. Et vous avez bien tort de vous fâcher quand on vous dit que vous descendez des singes, puisque vous vous efforcez si vaillamment de retourner à eux.
Si vous n’êtes responsables de vos aïeux, tout au moins l’êtes-vous de vos fils ; du moins je l’espère pour vous.
Notez que, pendant que se détériore notre propre famille par l’incurie et plus aussi par la cupidité, les autres races d’animaux sont plus que