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Page:Silvestre - Le Conte de l’Archer, 1883.djvu/23

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C’est un beau pays que celui de Touraine, où, autrefois comme aujourd’hui, les braves gens aimaient à humer à même au pot, pendant les chaudes journées d’août, sous l’ombre des grands arbres, égayés par la claire musique des grillons, non pas seuls au moins, mais par couples amoureux, et chacun tenant sa chacune enlacée. Ainsi passaient-ils joyeusement la canicule, sous le règne du bon roi Louis le Onzième, dont Dieu ait l’âme, à moins que le diable ne l’ait réclamée comme sienne. Ah ! le vieil hypocrite roi que la dévotion