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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/109

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III


Tu l’as bien dit : je ne sais pas t’aimer.
Tout ce qu’un cœur peut enfermer d’ivresse,
Cacher de pleurs et rêver de caresses,
N’est pas encor digne de te charmer.
— Tu l’as bien dit : je ne sais pas t’aimer !

Tu l’as bien dit : mes tendresses sont vaines,
À moi, vaincu que ta grâce a dompté.
Qui ne sais rien qu’adorer ta beauté
Et te donner tout le sang de mes veines.
— Tu l’as bien dit : mes tendresses sont vaines !