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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/185

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PENSÉE D’AUTOMNE


Les morts ont peur de l’automne
Qui, chassant l’été vermeil,
Fait, autour de leur sommeil
Souffler son vent monotone.

Les feuilles dont le velours
Rouillé par la canicule,
Sur leur gazon s’accumule
Leur font leurs linceuls plus lourds.