Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/48

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II


Lent parmi le calme des eaux
Où se double le ciel nocturne,
Le nénuphar, sous les roseaux,
Ouvre l’or pâle de son urne.

Le Matin qui passe, tout blanc,
Croit voir une étoile tombée
Prise aux verdures de l’étang,
Comme l’aile d’un scarabée.