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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/73

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Sans redouter les jours moroses
Qui font mourir les autres fleurs
Il durera plus que les roses
Aux douces mais frêles couleurs.

Et si, quelque jour, par caprice
Ton pied le foule, méprisé :
En même temps que son calice,
Tu sentiras mon cœur brisé.




Sentir seulement votre haleine
Passer comme un souffle de mai ;
En boire le flot parfumé
Sur votre lèvre, coupe pleine ;