Aller au contenu

Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/84

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Je voudrais sur mon cœur qui saigne
Poser tes pieds nus et mourir
— Sans que nul le sache et me plaigne, —
Du mal que tu ne veux guérir.




Je vis sous le charme mortel
De tes yeux et de ton sourire
Et sur moi leur pouvoir est tel
Que je ne le saurais décrire…
— Je vis sous un charme mortel !

En moi ton image est entrée
Comme fait un couteau vainqueur ;
Jusqu’au plus profond de mon cœur,
Hélas ! je la sens pénétrée !
— En moi ton image est entrée !