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Page:Silvestre - Le Pays des roses, 1882.djvu/92

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Mais, pour rappeler la toilette
Du premier jour où je te vis
Et qui charma mes yeux ravis,
Je chercherai la violette.

C’est la seule fleur que je veux
Pour te revoir toute pareille ;
Et, comme la grappe à la treille,
Je la pendrai dans tes cheveux !




Si longtemps que je t’aimerai,
Tout me sera doux dans la vie.
Mon âme à tes yeux asservie
S’enivre d’un mal adoré.