Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/100

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QU’IMPORTE !

Ah ! puisque en ta beauté demeurent
Les beautés que le temps ravit,
Qu’importe que les roses meurent !
— Sur tes lèvres leur pourpre vit.

Puisque en ta splendeur se recueillent
Les splendeurs qu’atteignit l’affront,
Qu’importe que les lis s’effeuillent !
— Leur blancheur reste sur ton front.