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LES AILES D’OR
Devant ses mornes horizons
Se dresse l’angoisse éternelle,
Et le souffle des floraisons
Ne fait rien refleurir en elle.
Survivant au rêve défunt
Qu’effeuilla le vent de l’aurore,
L’amour est un dernier parfum,
Qu’en mourant elle exhale encore !