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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/118

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PEINE D’AMOUR

Quand ta main tomba dans ma main,
Je n’osai la presser qu’à peine :
Je ne sais quel doute inhumain
Faisait déjà trembler la mienne.

Quand ton front se pencha vers moi,
À peine j’y posai ma bouche :
Je ne sais quel cruel émoi
Me rendait timide et farouche.