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L’ABSENTE
En vain d’avril la tiédeur caressante
Jusqu’à mon front monte sans le charmer.
Il n’est printemps sans la douceur d’aimer !…
Tout m’est douleur, quand je pense à l’absente.
Il n’est lilas, il n’est rose qui sente,
Azur qui brille à mes yeux enchantés,
Sur les chemins que ses pas ont quittés…
Tout m’est douleur quand je pense à l’absente.