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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/129

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LES AILES D’OR

Mais combien la terre est lointaine
Que poursuivent ses blancs sillons !
Au caprice des papillons
Demandons la route incertaine :
Ah ! combien la terre est lointaine
Où fleurissent nos visions !

Vois-tu le beau pays des Rêves
Est trop haut pour les pas humains.
Respirons à deux les jasmins
Et chantons encor sur les grèves.
— Vois-tu : — le beau pays des Rêves,
L’amour seul en sait les chemins !