Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/220

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APRÈS

Le sourire est plus doux d’une lèvre baisée ;
Le regard est plus cher des yeux qu’on a vus clos ;
La gorge dont on a pu compter les sanglots
Paraît plus belle encor quand elle est apaisée.

Les parfums sont meilleurs de la coupe épuisée,
Quand notre soif a bu l’or vermeil de ses flots ;
La mer, plus attirante, attend les matelots
Sur les bords où jadis leur barque s’est brisée.