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LES AILES D’OR

Et, plus tard, quand, rendue au lointain paysage
Du Berry paternel, tu vieillis loin de nous,
Dès que tu revenais, au Luxembourg jaloux
De ta fenêtre encor tu tournais ton visage.

Ce paisible jardin dont le feuillage épais
Des grands bois de Nohant consolait l’exilée
Te doit, au coin perdu de quelque sombre allée,
D’un autel plein de fleurs le silence et la paix !