Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/282

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Je n’ai pas blasphémé le charme de l’automne,
Les désenchantements de l’an qui va finir,
Ni pressé la lenteur de l’heure monotone
Courbant chaque espérance au poids d’un souvenir.

Je n’ai pas détourné de mes regards moroses
Le spectacle alangui des tristesses du soir,
Ni fermé ma poitrine au souffle mort des roses
Exhalant leur haleine ainsi qu’un encensoir.