Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/31

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
14
LES AILES D’OR

Les nuages légers, du bord du firmament.
Voleraient à tes pieds avec des blancheurs d’ailes,
Et les vagues auraient le doux gémissement
De l’orgue qui se mêle à la voix des fidèles.

Le monde n’étant plus qu’un temple à ta beauté,
Perdu dans ces parfums et dans cette harmonie,
Le front contre la pierre, à deux genoux jeté,
J’abîmerais mon cœur dans l’extase infinie !