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VIII

Quel invicible aimant t’attache à ce rivage
Et quel pôle inconnu tourne vers soi tes yeux,
Pour que rien désormais ne les rende joyeux
Que le grand ciel désert et que la mer sauvage ?

À quel rocher s’est donc enfin meurtri ton cœur,
Pour que, pesant trop lourd aux ailes de ton rêve,
Il soit venu, brisé, palpiter sur la grève
Avec le flot poussé par un flux vainqueur ?