Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/79

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LES ÉTOILES

Que l’éternilé dure à notre lent chemin
Et que l’Infini pèse à nos fronts de lumière !
De nos superbes chars la route prisonnière
N’attend aucun essor nouveau de notre main.

Un gouffre s’ouvre en vain sous la céleste voûte,
Et notre âpre désir par l’abîme est tenté.
Tenant nos pas captifs dans cette immensité,
Une loi nous a fait une inflexible route.