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Page:Silvestre - Les Ailes d’or, 1891.djvu/97

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LES AILES D’OR

— Voyageur, presse donc le pas :
L’astre vers l’horizon décline…
— Que m’importe, j’irai plus bas
L’attendre au pied de la colline.

Et lui montrant mon cœur ouvert,
Saignant de son amour fidèle,
Je lui dirai : J’ai trop souffert :
Soleil ! emporte-moi loin d’elle !