Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/103

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Les Pavots

 
Clairsemés dans la moisson verte,
Les pavots la vont rougissant
Comme des piqûres ouvertes
Au cou d’un animal puissant.

Le vent qui roule son haleine
Sur le flot onduleux du blé
Fait haleter toute la plaine
Comme un bœuf au soc attelé.