Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/30

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Et la Terre, œil aussi, brûlant et sans paupière.
Sent, dans ses profondeurs, sourde le flot amer
Que déroule le flux éternel de la Mer,
Larme immense pendue à son orbe de pierre.



VI

La Mer

 
O Mer, sinistre Mer que la bise d’automne
Secoue et fait claquer ainsi qu’un vain lambeau ;
O Mer, joyeuse Mer, magnifique manteau
Qu’agrafe le Soleil aux flancs nus de Latone ;