Page:Silvestre - Les Renaissances, 1870.djvu/81

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Je sais la pourpre errante aux contours de ta bouche
Où mes désirs jamais ne seront apaisés ;
— Mais je maudis tout bas la puissance farouche

Qui m’a fait deviner la saveur des baisers,
Et suspend, sans pitié de mes ardentes fièvres,
Cette vendange amère au-dessus de mes lèvres !