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C’est toi l’impérissable en ta splendeur altière,
Moule auguste où l’empreinte ennoblit la matière,
Où le marbre fait chair se façonne au baiser.
Car un dieu, t’arrachant à la chaîne fragile
Des formes que la Mort ne cesse de briser,
A pétri, dans tes flancs, la gloire de l’argile.