Aller au contenu

Page:Sima qian chavannes memoires historiques v1.djvu/410

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

(Yu) parcourut le Hoai ; il part du (mont) T’ong pe ; à l’est, il se réunit aux (rivières) Se et I ; à l’est, il entre dans la mer[1]. — (Yu) parcourut le Wei ; il part du (mont) Niao-chou-t’ong-hiue ; à l’est, il se réunit au Fong ; plus au nord-est, il arrive à (la rivière) King ; à l’est, il dépasse le Ts’i et le Tsiu et entre dans le Ho[2]. — (Yu) parcourut le Lo ; il vient du (mont) Hiong-eul[3] ; au nord-est, il se réunit au Kien et au Tch’en ; plus à l’est, il se réunit à (la rivière) I ; au nord-est, il entre dans le fleuve.

Alors les neuf provinces furent réglées d’une manière uniforme : dans les quatre directions, les terrains bas furent habités ; sur les neuf montagnes on entailla les arbres[4] et on fit le sacrifice lu ; les neuf cours d’eau furent nettoyés jusqu’à leurs sources ; les neuf lacs furent endigués ; dans (l’intérieur des) quatre mers tout fut uni

  1. Sur le mont T’ong-pe, cf. note 225. — Le système hydrographique de la rivière Hoai a été entièrement modifié par la construction du Grand Canal (cf. notes 152 et 159).
  2. Le Niao-chou-t’ong-hiue (c’est-à-dire le trou commun de l’oiseau et du rat) était le nom d’une montagne sur laquelle, d’après une légende, un oiseau et un rat avaient cohabité dans le même trou. C’est la montagne que nous avons vu appeler plus haut Niao-chou-chan (cf. note 224). — Sur la rivière Fong, cf. note 208. — Sur le King, le Ts’i et le Tsiu, cf. notes 206 et 207.
  3. Sur le Hiong-eul, cf. note 225. Sur le Lo et ses affluents, cf. note 186.
  4. Pour marquer le chemin. Cf. note 114. Le sens que nous adoptons ici est celui qui est indiqué par Kiang Cheng (H. T. K. K., ch. CCCXCII, p. 43 v°).