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ce conseil ; les mûriers surnaturels se desséchèrent alors, périrent et disparurent. [I Tche en parla au devin Hien][1] ; le devin Hien gouvernait avec succès la maison royale ; [il fit le « Gouvernement de Hien » ;] il fit le « T’ai meou[2]. » L’empereur T’ai-meou parla de I Tche dans le temple ancestral et déclara qu’il n’était plus un sujet[3] ; I Tche déclina (cet honneur) ; il fit « l’Ordre donné à Yuen[4]. » La dynastie Yn fut de nouveau florissante ; les sei,gneurs lui firent retour. C’est pourquoi (T’ai-meou) reçut le titre de Tchong-tsong. Tchong-tsong mourut. Son fils, l’empereur Tchong-ting, prit le pouvoir. L’empereur Tchong-ting transféra sa résidence à Ngao[5]. [Ho-tan-kia demeura à Siang.]
- ↑ Certains commentateurs veulent que le mot ou qui signifie devin soit un nom de famille. Il faudrait dire alors « Ou Hien » et non le devin « Hien ». Ce devin Hien eut un fils qui s’appela Hien ; d’après Tch’ang Cheou-kié, leur deux tombes se trouvaient dans la sous-préfecture de Tchang-chou, préfecture de Sou-tcheou, province de Kiang-sou ; c’est en effet de cette localité qu’ils étaient originaires.
- ↑ Le chapitre T’ai meou n’est pas mentionné dans la préface du Chou king. Il y est remplacé par le chapitre I Tche, peut-être par erreur (H. T. K. K., ch. CCCLXIII, p. 14 r°).
- ↑ Les commentateurs sont muets au sujet de ce passage : T’ai-meou paraît avoir voulu imiter Yao et Choen qui se désistèrent du pouvoir pour le remettre à celui qu’ils jugeaient le plus sage ; mais I Tche refusa l’honneur qu’on voulait lui faire.
- ↑ D’après Ma Yong, Yuen est le nom d’un personnage.
- ↑ Le T’ong kien kang mou et le T’ong kien tsi lan écrivent Hiao au lieu de Ngao. La capitale de Tchong-ting était au nord-ouest de la sous-préfecture de Yong-tsé, préfecture de K’ai-fong, province de Ho-nan.