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Page:Sima qian chavannes memoires historiques v1.djvu/474

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CHAPITRE IV
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QUATRIÈRES ANNALES PRINCIPALES
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LES TCHEOU
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Heou tsi, (ancêtre des) Tcheou, avait pour nom personnel K’i[1]. Sa mère était une femme de la famille princière de T’ai[2], et s’appelait Kiang-yuen. Kiang-yuen était la première des épouses de l’empereur K’ou.

  1. Sur l’appellation de heou tsi — prince Millet, donnée à K’i, cf. note 01.296 — Le texte des Mémoires historiques est connu : Tcheou Heou tsi ; mais il est à remarquer que K’i n’eut pas de son vivant le nom de Tcheou et qu’il ne peut être considéré que comme l’ancêtre de la famille de ce nom. C’est seulement Tan-fou, qui fut le grand-père de Wen-wang et qui est plus connu sous le nom de T’ai-wang, qui fixa sa résidence à Tcheou-yuen (dans la sous-préfecture de K’i-chan, préfecture de Fong-siang, province de Chàn-si) et donna par suite à son royaume le nom de Tcheou.
  2. T’ai correspond à la sous-préfecture de Ou-kong, préfecture secondaire de K’ien, province de Chàn-si. Les princes de ce petit État avaient pour nom de clan Kiang et c’est pourquoi certains commentateurs disent que, dans le nom de Kiang yuen, Kiang est le nom de clan et Yuen le surnom. D’autres auteurs sont d’avis que Kiang yuen est un titre posthume. — Sur les quatre femmes de l’empereur K’ou, cf. note 01.162.